Icône de la Nouvelle Vague et du cinéma transalpin, l’actrice Anouk Aimée est « partie ce matin » a annoncé son agent à l’AFP. « Le cinéma est venu à moi, j’avais 13 ans. Mais j’ai commencé à aimer ce métier grâce à Federico (Fellini) » déclarait-elle en 2011 sur la scène du Capitole. La comédienne était l’invitée de la Cinémathèque suisse et du musée de l’Elysée qui consacraient une intégrale ainsi qu’une grande exposition au Maestro italien. Anouk Aimée avait évoqué avec émotion ses souvenir de tournages de Otto e mezzo (1963) et de La Dolce Vita (1960) projeté ce soir-là dans le cinéma lausannois. C’est précisément dans ces années 1960 que sa carrière prend son envol à l’international, principalement en Italie tout en continuant à tourner en France, fidèle à ses amis Claude Lelouch et Jacques Demy. Une filmographie qui s’étend ainsi sur sept décennies, émaillée de plus de 70 films. La Cinémathèque suisse propose régulièrement de (re)découvrir Anouk Aimée à travers des rétrospectives et des hommages comme celui consacré l’an dernier à Jean-Louis Trintignant, son partenaire dans Un homme et une femme (1966), sans doute son film le plus emblématique. Réunies sur les marches à Cannes en 2019, les deux stars partagent désormais l’éternité.
Vidéo - Anouk Aimée au Capitole en juin 2011
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Anouk Aimée au Capitole en 2011 © Cinémathèque suisse / Carine Roth